Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
Comme une apocalypse
Après avoir tant langui et rêvé du soleil lumineux de l’Espagne et de l’Andalousie, Je vis à présent à Aubagne région où les noms des rues sont à eux seuls toute une poésie La nature généreuse a mêlée les senteurs harmonisant les mélanges, donnant un pittoresque paysage, Fleurs champêtres, épices, de plus sensuelles aux enivrantes faisant briller les yeux des hommes de tous âges, Et colorer de rose les joues des femmes, toutes couleurs de la lumière et mille et un mélange,
Le blafard soleil lorsqu’il est fâché et n’a pas envie de se montrer se camouflant derrière les nuages, Le violet de garrigues ondoyantes, côtoyant la lavande, le thym, le romarin, aux tons harmonisés, Le bleu indigo, djellabas, au marché, hommes Israélites fortunés, princes du monde de la commercialisation, Les bleus du ciel et de la mer paisible ou furieuse, Bleus comme les yeux de ma siamoise décédée, mon adoration.
Les variétés de verts pastels ou arrogants des volets clos des bastides en crépis, couleur, terre brique brûlée, Les sensitifs et délicats mimosas, le fenouil rempli de limaçons grimpant les tiges d’une odeur fortement anisée, Les genêts d'un jaune sulfureux illuminent campagnes et bosquets et les petites pâquerettes fleurissant toute l’année.
Les originaux Santons de Provence typiquement confectionnés et habillés par les artisanaux Aubagnais, Les belles oranges d’Espagne vendues au marché le fruit exquis, lorsqu’ils sont mûrs, doux et presque éclatés. Le solitaire coquelicot, rouge, sanguin et le soleil lorsqu’il se couche au crépuscule dans la méditerranée.
L'air marin, léger comme un battement de cils chargé d'embruns et parfois le mistral enragé à nous faire craquer, l'écume grignote rendant baveuse inlassablement, imperceptiblement la roche blanche, devenue verdâtre par l’humidité, Le craquètement des chanteuses de l’opéra de Marseille, les fameuses cigales par temps caniculaire à nous saouler.
Le palmier bordant les plages de Nice, Saint Tropes, aux troncs écaillés, démesurément haut, semblant vouloir prier, Pour que le pyromane cesse de l’incendier, car il n’a pas envie de disparaître de notre planète à force d’être brûlé, Le Dieu, présente à sa cime de tous temps d'un vert rutilant, une curieuse impression roussie par le soleil l’ayant calciné ! Que restera-t-il, Bonne Mère !de cette quiétude, qui ressemble au paradis terrestre, quand l'homme, fou, aura tout dévasté ?
Ainsi notre paisible nature finie par se fâcher, les catastrophes naturelles prennent allures de cataclysmes émouvants, D’une proche fin du monde Apocalyptique nous le démontrant par ces évènements qu’on est vraiment à la fin des temps, Les éléments se déchaînent, nous assistons impuissants à des avalanches affreuses sortant dangereusement de leurs couloirs, Dévastant villages entiers situés dans des zones signalés (sans risque) de plus en plus meurtrières nous annoncent les médias, D’un ton flegmatique, pendant que les villes et villages sont détruits par les affreux ouragans, qui font tant de dégâts,
De millier de vies perdues, la terre elle-même est blessée, elle montre des plaies géantes, les morts se comptent par milliers chaque fois. Les furieuses tornades endiablées quasi tropicales, tourbillonnent s’abattant tout sur nos vertes et paisibles forêts, Balayant tout sur son passage, toute une travée de variété d’arbres les faisant violemment cisailler, les pins, les sapins; Peut être qu’ils ont décrété un peu hâtivement que telle zone était constructible, mais probablement devaient ignorer, A quelle époque la dernière catastrophe d’avalanche avait eu lieu et les victimes qu’elle a pu ensevelir ou enterrer !
En plus la pollution prend aussi de proportions géantes, elle concerne tous les secteurs, ciel Terre et la mer surtout, Avec énormes masses de détritus et tous ces produits chimiques que l’on déverse sans scrupule sur les poissons chaque jour, Le gaz carbonique de l’environnement se disperse d’une façon anarchique, nous manquerons d’oxygène nos proches jours, La couche d’ozone, finira à la longue par se crever, par les émanations dans quelques années, nous nous asphyxierons, Et voici les dommages causés, voila dans quel état les hommes ont rendu notre merveilleuse Planète, avec leurs pollutions.
Paquita
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