L'ouvrier en boîte


Et dans mon ciel d'halogènes
Le temps défile artificiel
Mon âme longe les tuyauteries
Le sol lèche mes pieds meurtris.


Et sur les horizons de taules
Les sons se cognent prisonniers
Les colis plombent dans l'air vide
Saturé.


Et sur les cales des mains usées
La crasse se strie en reflets noirs


Des larmes de sueur coulent dans le dos
Viciées.


Et la porte souffre dans sa rouille
Encrée dans son fer qui l'a rongé
Son grincement déchire l'air libre
Balayée par le vent.


Et le soleil pose sa limite
Entre le dehors et dedans.

je te souhaite la bienvenue sur oasis, avec ce joli texte très réaliste , au plaisir de te relire

Belle arrivée sur Oasis avec ce poème que je pourrais qualifier d'hyperréaliste.

Une chose: est-ce bien «encrée» ou ancrée «dans son fer qui l'a rongé»?

Amitiés,
Lecrapaud

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Saute crapaud, les chemins sont beaux,
En été y’a pas d’cahots,
L’hiver en bedaine, don daine,
L’été en buggy, don dé.


(Vieille chanson scoute)
LeCrapaud

Bonjour IN-SOUMIS,
Cela ressemble fort à du Zola !
Bienvenue à toi

Elisabeth

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Pourquoi toujours attendre que l'autre soit comme on l'aurait espéré et ne pas tout simplement l'accepter tel qu'il est, comme on aimerait êtres acceptés aussi ? (Élisabeth)

"Et le soleil pose sa limite
Entre le dehors et dedans."

très belle conclusion, j'ai aimé ce premier texte
bienvenue à toi


Alain

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!