Souvenirs dédiés
A toi, mère de mon père, que pour ma vie as renié
Tu as risqué, tu as bravé, ton corps était mon bouclier
Je te revois sur le palier, tel St Michel et son épée
Terrassant le dragon Haineux, l’obligeant à s’en retourner
Pour son déchet tu t’es levée, usant de ton autorité
Soignait mes plaies, me donnait chaud, lumière qui me faisait défaut
Ma donné tes dernières années, ce qui t’as valu tant de maux
Malgré sa rage et ses menaces, Tu me gardais sous ton manteau
M’a fait cadeau de tes deux jambes, plutôt qu’à lui devoir me rendre
Dans cette armoire où je dormais, que corps et âme tu défendais
Ce beau sourire que tu faisait, tout rouge de fraise comme tu disais
Je sais maintenant, je me demande, pourquoi fut-il que je me mente
Je me souviens de tout, de toi, tes bras serrés autour de moi
Les matinées sécurisées, bien à l’abris chez toi parfois
Chocolat chaud à mon réveil, Mozart jouait dans mon oreille
Chevelure grise mais pour moi blonde, coiffée comme une vraie femme du monde
Tu était ma fée oubliée car tu m’as fais tout oublier
Tu es partie sans m’appeler, tu n’voulais pas me désoler
Mais maintenant ça je le sais,tu as pour moi tellement compté
Tu m’as manqué je veux crier plus jamais je ne t’abandonnerai
A cette femme qui pour moi, à oublié de vivre ses dernières années de tranquillité et grâce
À qui j’ai survécu mes huit premières années qu’elle a presque réussi à me faire oublier !
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