Pseudos Amis.
Ô leurre ! De mes pseudos amis ;
Que je n’ai pas su ennemis.
Subterfuges, le cheval de Troie ; richement orné.
Amer cadeau ! bien empoisonné.
J’ai ouvert les portes : aux quatre vents ;
Mes pensées, mon cœur, tel un couvent.
Crédule, comme je le suis souvent ;
De croire leurs histoires, admiratif et fervent.
La source, dont ils ont puisés allègrement ;
En partant ! Ils l’ont souillée éperdument
Mes secrets, étalés ; des récits misant ;
C’est leur jeu, qu’ils trouvaient, amusant.
La mémoire, peut- t- elle, oublier ces fumiers ?
Moi, qui n’a pas su me méfier !
Et pour leurs faux billets, contrefaits ;
Mon poème, fera office de monnaie ; à leurs méfaits.