Les doux rêveurs souvent murmurent
Jamais trop haut, jamais trop bas
Que les choses fragiles durent
Bien plus longtemps qu'on ne le croit

Et nous glissons jardin délices
Avec eux sur les eaux paisibles
Aux temps retenus et propices
Qui nous rendraient presque invincibles

A leurs voix tendres soudain liées
Nous voilà parties en étoiles
A suivre leurs vols si légers
Que l'on en devient les grands voiles

Gonflées du vent qui nous emporte
Plus rien ici ne nous attache
Et sans regrets claquons la porte
Aux coeurs trop secs que la vie gâche.

C´est très beau et bien doux à lire, j´attendais une conclusion plus optimiste mais ton inspiration seule compte.

D'accord avec Kendor. La fin est un peu tragique car cette voile symbolique est guidée par le vent inconstant du rêve. Merci pour ce partage et bravo pour la forme, qui me paraît très soignée!

Beaucoup de rythme et de belles sonorités dans ton texte. Moi aussi je fais confiance à ton inspiration même si c'est un peu triste, c'est ta pensée et tu as bien fait de nous la livrer telle quelle, j'ai beaucoup aimé.

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FORUM CITATIONS:
Je remercie Roky qui a créé cette vidéo où défilent les citations des gagnants mises en page.
http://img532.imageshack.us/my.php?image=nouveaumuvee001ti2.flv

Merci Hermine pour ce poème onirique d'une grande maîtrise rythmique

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Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ! (Alfred de Musset)

Merci à vous tous, les rêveurs et rêveuses. A conserver dans le formol les songes...

J'aime beaucoup ce poème, pour son fond et sa forme !

La force du rêve qui nous incite à faire de beaux voyages, loin des personnes étriquées ou incapables d'aimer ...

De très beaux octosyllabes pour le dire ...

Et puis, il y a le fait que si l'on ajoute à "délices" et "orgues" le mot "amour", on tient là les 3 mots qui ont une particularité en français : ils sont tous trois masculins au singulier, féminins au pluriel ...

Alors je vois dans ce poème l'amour qui se trouve entre les lignes à défaut d'être cité, et j'applaudis, vraiment !

Magnifique poème...autant par la forme que le fond.
J'ai pris grand plaisir à te lire...malgré la tristesse...
Merci.
Sophie.

Kati a tout dit. J'ajouterai: au plaisir de te lire à nouveau.

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Eh bien, tant de délices à l'orgue de vos passage, merci.

Voilà, à force de parler des féminins au pluriel j'en oublie le "s" alors mille mercis de vos passages...