Alger le 15/03/2008
Mes amours
Ecoute donc, entre deux vents
Sous le murmure du printemps.
Un peuple fier, tout hospitalier
Comment pouvoir l'oublier?
Du coté de Fès, encore belle
Cascade et foret me rappellent
La beauté de la ville d'Azilal
Parfumée au goût du miel.
Plus loin, le long de la mer
El Hoceima et ses artères
Imzourem, porte de l'histoire
Ait Abdelaziz celle du devoir.
Tout accrochée, Ait kamra
Sans parler de béni-hedhifa
Tant de collines, tant de plats
De la mesure, dans les pas.
Bien avant, Berkane et son décore
Tout à côté la voluptueuse Nador
Les quitter ce fut un tort
Les reverrai-je avant ma mort?
Un peu plus loin, ketama, Targuist
Pour les joindre, prenant la piste
Le grand Rif, retour aux origines
Couscous ou plats des sardines.
Plus loin, merveilleuse ville
Par endroit sans électricité
Tanger porte de la diversité
Au front, contre le ridicule.
Bien en face de l'île Ibérique
Commence la grande Afrique
Mélange d'argile et de brique
Dans un décor tout lyrique.
Quelques rames séparent les deux
Qu'osent nos frères malheureux
Jouant leur vie, point vieux
Ils se remettent à la foi en Dieu
Mouloudi Mustapha