Les magiciens de l’aube dorment encore
Et l’horizon ferme les portes du nord,
Car un vent frisquet bat la chamade
Et brouille les pas de la mascarade.

La nuit rêve encore à fleur de peau
Et refuse de laisser sa place au tempo.
La lune efface ses étoiles chagrines
Et vogue vers son repos bien mérité.

Prisonnier de ses paupières closes,
Le jour est en quête d’une symbiose
Avec la nuit qui fuie entre ses mains.
Le pays des rêves poursuit son destin.

Des paysages ordinaires se décomposent
Dans la mémoire des matins sans cause.
Peinte de gris taciturne à flanc de corps,
L’odeur d’existence n’a que faire du décor.

De pas en pas, le temps avance sans foi.
Sans avenir pensé, sans savoir pourquoi.
Pieds nus dans l’aube grise, le ciel gronda,
L’orage éclata et un torrent d’eau tomba.

Le ciel se sépara en deux et un soleil apparu.
La nuit était vaincue et ses rêves disparus.
Le vent du sud apporta la chaleur à propos.
Les plaisirs innocents reprirent leur concerto.

Un merveilleux poème pour le concours !

Bonjour Plumedoie,

De superbes images sur la nuit et les songes ouvrant la porte à la clarté et la luminosité en ta très belle poésie en partage !



Belle journée cher ami poète Plumedoie !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Très joli poème, merci du partage.

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Bonsoir Plumedoie

J'aime beaucoup ce petit côté humain que vous donnez à l'aube et à la nuit.
La nuit emporte avec elle ses rêves pour laisser place à cette aube.

Très joliment écrit et les images sont belles.

Amicalement Franie

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