Fermer les yeux Voir ta beauté invisible
Parce que sur ton corps tableau subsiste des traces de main
Je t'ai détournée de la réalité pour te mettre sur toile
Parce qu'encadrée tu restes
Un cadre l'imite Cherche à se reproduire jusqu'au bout du plaisir
Une photo floue de toi , c'est comme si tu t'enfuyais
Le passé c'est tout ce qui s'est en aller
Mais je veux entendre le bruit des petits cailloux dans l'allée
Pour que tu te promènes sur mon mail
Bordée d'arbres dont on fait les bateaux
Mes feuilles d'écriture et le poète en herbe en sont la verdure
De ce paysage printanier
Avais je si bien fermé les yeux
Que tes yeux capitale Florence
ces yeux capitaux à cet emPlacement
Un reGain d'intérêts dans ces nuits où tu dors en silence
Mon ombre ne ferait que rendre plus sombre la chambre
La nuit encore plus profonde et idéale pour des rêves chaleureux sensuels
De jour quand ton dos est tourné je ne peux m'empêcher
De porter un regard à distance
T'observer d'un coin de l'oeil
Encore une fois jamais vu pareil splendeur
Qu'elle en est irréelle parmi toutes ces beautés florentines
Ton visage à envisager
Se prête aux photographies impromptues quand tu le tournes à gauche et à droite
Vers le haut ,pour répondre à une pose
Ton corps est si fin comme une plume qu'il dessine de tes pas
Faute de trouver un Banksy
Et ton prénom Sandrine si proche de vers alexandrine
Il est toujours possible d'en imaginer
En ce printemps pluvieux
Tu es à l'huile pour ne pas que l'aquarelle se répande en méandres
En ce printemps frileux
Tu es de couleur chaude
Les littéraires disent de toi que tu es un tableau Vivant
Les historiens ,une histoire en directe
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domi.gondrand@laposte.net