Le train a cessé de siffler (À ce train le Feriana
Roses qui à cesser de siffler.)
Ses rails se sont figés dans le temps,
Plus de roues qui chantent en chemin,
Les échos du passé s'estompent lentement,
Dans les mémoires, un voyage sans fin.
Les souvenirs se lovent dans les vallées,
Où le vent murmure des contes oubliés,
Les voix des voyageurs, comme échappées,
Dans l'ombre du crépuscule, éternel été.
Oh, Feriana la Rose, jadis si vivante,
Ton train portait nos rêves, nos chants,
Mais désormais, ton silence nous hante,
Comme une mélodie perdue, un écho lointain.
Vieux pont, témoin de tant de voyages,
De destins croisés, d'amours et d'orages,
Tu gardes en toi le passage des âges,
Sous le ciel étoilé, un dernier hommage.
Le train a cessé de siffler, c'est certain,
Mais son souffle reste dans nos cœurs,
Comme un éclat de lumière, jamais éteint,
Dans l'immensité du temps, toujours en demeure.
Oh, chardons piquants, coquelicots en éclat,
Dans vos couleurs, nos souvenirs se mêlent,
Emportez-moi au loin, sur vos chemins de joie,
Où le temps s'étire et où nos rêves s'emmêlent.
Le train a cessé de siffler, dans un soupir,
Ses rails portent les marques de nos folies,
Nos jeux interdits, nos rires à en mourir,
Dans les bosquets secrets de nos vies.
Est-il vrai que le train ne chante plus sa mélodie,
Que son pont se dresse, solide et fier,
Gardiens des âges, témoins de nos folies,
Dans l'ombre du passé, toujours à repenser.
Il mérite encore d'être aimé, ce vieux pont,
Symbole d'une époque, d'un temps révolu,
Où le train sillonnait, portant nos passions,
Sur des chemins incertains, vers l'inconnu.
Oh, Feriana la Rose, en tes terres de légende,
Le train a cessé de siffler, mais il demeure,
Dans les mémoires, un hymne, une offrande,
À ce voyage éternel, à l'amour qui ne meurt.