Climatosceptique


J’habitais sur la berge d’un cours d’eau
Où ondoie quand il vente
Une mer de roseaux

Fleuve ou rivière ?
On peut dire un oued
Comme disent les gens du bled

Ce n’est pas un ruisseau
Il cause des noyades
Pendant son étiage.

À la saison humide
Ses flots grondent
Et sortent de leur lit.

Quand le ciel s’enrage
Et essore ses nuages
La vallée s’inonde

J’habitais sur la berge d’un cours d’eau
Où je plonge et je nage
Dans ses eaux argentées.

D’immenses eucalyptus
Ombrageaient ses rives
Ornées de galets scintillants

Il y avait des plages
Pour les adeptes du bronzage
Et du camping sauvage.

Où êtes-vous libellules
Aloses, rainettes vertes
Et Carpes orangées ?

Ne coassent plus les crapauds
Je crains que les cigognes
Vont quitter le lieu.

Ne mordent à l’hameçon
Du pêcheur nostalgique
Que bouteilles en plastique.

Aujourd’hui, c’est un dépotoir
Absorbant un filet noir
Couleur du désespoir

Où êtes-vous libellules
Aloses, rainettes vertes
Et Carpes orangées ?

Seules des tortues tenaces
Survivent à la catastrophe
Des climatosceptiques.

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Ecrire c'est dire silencieusement à ceux qui veulent vous entendre, au mieux vous écouter.

Des souvenirs très touchants et un cri d'indignation et de tristesse devant ce qu'est devenue notre pauvre planète !
Maryjo a raison : nous sommes tous responsables !
Commençons par faire quelques efforts, chacun, à notre niveau !

Un poeme fort bien rédigé qui énonce des faits hélas réels, la Nature est malmenée par les agissements négatifs de l´Humain alors que ce dernier devrait au contraire l´aimer, la respecter, protéger sa survie .

oui tu as raison car le monde la nature l'humanité ... tout ce qui semblerait remarquable tout ce qu'on porterait aux nues ...

tout cela n'existe plus

on nous a appris à consommer acheter fabriquer inventer gaspiller profiter ... et maintenant ... que faire ?

amitiés

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Un poème très touchant où l'on devine la vilaine action de l'homme sur la nature, détruisant la faune et la flore, entre pollution et dérèglement climatique, l'homme s'autodétruit et le monde avec.

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Ce que je raconte ici n'est pas une fiction. Il s'agit du Cheliff, un oued long de 700 km. La situation est telle que je l'ai décrite. J'ai vécu toute mon enfance, une partie de ma jeunesse sur ses berges. Certains , certaines, se demandent que doit-on faire face à cette catastrophe climatique causée par l'homme, écrire par exemple, c'est la moindre des choses. Merci de vos commentaires

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Ecrire c'est dire silencieusement à ceux qui veulent vous entendre, au mieux vous écouter.

Bonsoir , la nature à été dévastée , perfusée, souillée , maltraitée, on , l'homme a changé les règles et désormais la terre pleure , nous avons tous une responsabilité plus ou moins. Pas loin de chez moi dans les Pyrénées orientales ils subissent un manque d'eau depuis des années, je me demande si nous sommes encore capables d'inverser le cours des événements. La fonte des icebergs est aussi un indice préoccupant.
Ton poème est magnifique mais aussi triste
Mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Bonsoir BOUCHARBA,

Bravo pour ton cri d'indignation auquel je me joins face à la destruction progressive de notre si belle planète et qui pourrait le rester si les êtres humains faisaient le nécessaire que ce soit au niveau des entreprises, des gouvernements, et chaque habitant(e) !

Souhaitons que le monde se réveillera pour la protéger !

Bravo !



Belle soirée cher ami poète BOUCHARBA !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Merci de vos commentaires. le sujet est d'actualité et concret. il appartient à tout un chacun d'en parler, d'écrire, de manifester. amicalement

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Ecrire c'est dire silencieusement à ceux qui veulent vous entendre, au mieux vous écouter.