Une lampe ventouse fichée sur le front
Luciole
Une rue à la sonorité italienne
Cappuccini
Croire qu'elle était le pluriel de cappuccino
Une forme d'incompréhension se lit sur son visage d'écriture
Cette feuille poétique
Qu'importe l'orthographe
Ses ailes sont des ALIEs,lui le messager
ce que le loin fait dire
ce que le près fait taire
dans juste milieu on se regarde en silence.
Puis quand elle s'en va on se rend compte trop tard , trop loin ,
qu'elle n'est plus lÃ
refaire la scène autrement ?
en face tout un monde duquel on voudrait s'isoler pour lui dire en confidence
Les oiseaux bénéVOLS sont partis avec le soleil couchant
La nuit est tombée
Elle s'est décrochée de son arc en plein cintre
les yeux empêchaient de voir
la langue empêchait de parler
le nez empêchait de sentir
les oreilles empêchaient d'écouter , d'entendre
Qu'est ce que les paroles remplacent ?
Qu'est ce que le parfum remplace ?
Qu'est que le bruit remplace ?
Qu'est ce que les mots remplacent?
Toujours est -il qu'il la serre dans ses bras
d'un serment il ne sait quoi répondre
qui l'a fait mon intuition ,mon réflexe ?
Quand la nuit dis/pense
Partir au doigt mouillé du rêve
De toute façon
Appartient -on à une culture ou est ce elle qui nous appartient ?
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domi.gondrand@laposte.net