Et ce rouge au poignet, si noble cicatrice,
Ressemble à ton sourire - Ô frère de mon fils ! -
Que mes mots sur ta plaie découvrent ce miroir :
Qu’il est beau, ton reflet… Du soleil dans le noir !
Regarde-le, debout, cet humain avant tout
Accueillant la tristesse en furie, le dégoût…
D’un brillant coup de poing, ravager la douleur,
N’est-ce pas là , la preuve : être un homme de coeur ?
Hurlant à qui l’entend, le besoin d’exploser
En trois gouttes de sang sur ce bout de papier…
Honte à ceux dont les yeux clament la sourde oreille,
Incapables de voir que ton âme est merveille !
Le miroir te le dit, aujourd’hui… Ce poème
Venu enfin t’écrire ô combien la vie t’aime
Pour tout ce que tu es ! Bien sûr a-t-on le droit
De jurer que, parfois, cela ne se voit pas.
Mais je jure haut et fort, Ã mon tour, dans ces vers
Qu’ils ont besoin d’un toi, auprès d’eux, sur la terre
Toi… Mattys ! Et personne, à partir de ce jour,
Ne pourra assombrir l’éclat de ta bravoure.
Regarde-le encore, et dis-moi à présent :
Ressens-tu à quel point tu es si important ?
C’est de l’amour bien sûr, le reflet a raison !
Pour lui plaire, le monde a besoin de ton nom.
Qu’il en soit donc ainsi ! - Ô frère de mon fils -
Se dessine déjà , entre tes cicatrices,
L’au-delà du chagrin, comme un nouveau regard
Découvrant la beauté de ton propre miroir.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.