Bonsoir OBOFIX,
- "Élégamment gaulé, bon genre, académique
sa maîtrise est un sceau plus précieux que l’or".
Tout est dit dans ce distique qui, lui-même, est bien finement ciselé, avec césure franche à l'hémistiche et beau respect de la diérèse qui habille cette expérimentée métrique de ta part.
Pour nos Ami(e)s poètes débutants, il convient de savoir que c'est depuis le XVe siècle qu'on a donné le nom d'alexandrin au dodécasyllabe. Il est à noter que l'alexandrin est certainement le vers le plus "polymorphe" par excellence. Le poète qui sait son métier peut en varier les formes à l'infini à l'aide de la brisure, de la césure et de l'enjambement. La permanence de l'alexandrin dans la poésie française depuis huit cents ans est étonnante, et je te remercie, OBOFIX, d'y avoir consacré ce poème court mais brillant dans la réflexion.
Excellente soirée.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)