Mon âme se souvient, ces pointes acérées
Déchirant ma poitrine à transpercer mon coeur,
Tandis que j'explorais de profondes vallées
D'où bondissaient soudain des sources de bonheur
Au gré du bercement d'une houle amoureuse
Je me laissais glisser vers l'abîme sans fond
Brûlant de retrouver l'escale aventureuse
Qui tout a coup devient une lame de fond.
Ma peau en brûle encor où tes doigts se posèrent
Laissant de par mon corps l'empreinte de ton sceau
Et sur ma lèvre en feu, ta lèvre douce amère
Tandis que pour survivre il me reste les mots.
SC
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Boileau