Combien d’obséquieuses prières
J’ai psalmodié à la Toussaint
Pour que la fée des cimetières
Contre la mort trouve un vaccin…

Combien j’ai supplié : Saint Père
Faites qu’au monument aux morts
Mon nom n’y côtoie une guerre
Fut-il gravé en lettres d’or

Mais aujourd’hui, j’ai moins peur d’elle,
Ensemble nous avons vieilli
Et si sa faux reste mortelle
Ses bras sont ceux d’une « Mamie »

J’ai peine, quand je l’envisage
Encore prête à me tuer
Nous ayant pile ! Le même âge
Comment nous déshabituer ?

Aussi pour notre anniversaire
Nous avons bu, fêté, fleuri,
Les noms de ceux qui trépassèrent
Et pour toujours qu'elle a guéris…

De sépulture en sépulture
Ivre j’allais quand tout à coup
De ceux qui avant moi moururent
Je crus troublé être jaloux...

Bonjour Zutalor,

C'est hélas le destin qui nous attend tous un jour...
Souhaitons le plus tard et dans les meilleures conditions possibles !
Très belle poésie qui touche les coeurs !



Douce journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bel écrit, profond et sage.

Bravo à vous.

Finalement , heureusement que la mort existe sinon imaginez la terre et tous qui se toucheraient par manque de place merci pour le partage

belle journée à vous

Bonjour Jacques

Nous partirons tous cependant il ne faut pas être pressé

"De sépulture en sépulture
Ivre j’allais quand tout à coup
De ceux qui avant moi moururent
Je crus troublé être jaloux..."

Je peux comprendre qu'à certaines périodes l'envie de rejoindre l'autre se fasse.

Amitiés Marie

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