Un âne très malicieux
Regardait une fourmi,
Attentif et astucieux,
D’un air assez farceur,
Lui dit
Oh ! toi ma jolie !
Cela me fends le cœur,
Te savoir si dégourdie,
Et avec autant d’énergie.
Moi je me sens fatigué,
Rien qu’en te voyant,
Travailler sans arrêt,
Portant autant de poids.
J’aimerais travailler !!!!
Mais je ne sais pas quand,
Il fait trop chaud l’été !
L’hiver tellement froid !
L’automne est languissant,
Maussade et grisonnant,
Me donnant le cafard
Je vois tout en noir.
Il reste le printemps,
Mais tout es si charmant !
Le paysage éblouissant,
Pleins des fleurs sont les champs,
Et des beaux papillons blancs,
Je contemple les lézards,
Au soleil chaud se bronzant,
Je me dis pourquoi pas moi !
Tout m’enchante au printemps,
Pour profiter de tout ça,
Il me reste peu du temps,
De travailler oui crois-moi !
Et voila je deviens fainéant,
Ou rêveur tout simplement.
En tirant bien conclusion,
Et d’après les opinions,
De toute la population,
J’ai la nette réputation,
D’être un âne paresseux
Désobéissant et grondeur.
Et toi ma fourmi merveilleuse,
La bête la plus travailleuse.
Moi fainéant, toi travailleuse,
Pour ça on ne peut grand-chose !
La nature fait les choses,
Parfois un peu capricieuses.
Paquita