L’idylle est une mélodie
Faite de noir et de blanc,
Symboliques de la vie,
Elle regorge parfois de mélancolie
Qui ne dure que peu de temps
Tant elle déborde de magie.
Le pianiste donne la note au piano
Qui se met à frapper les cordes
A l’aide de son marteau.
Le tout forme l’un des sons les plus beaux
Sans fausse note, miséricorde !
Et le ton monte crescendo.
Quand le pianiste quitte sa place,
Les touches sont délaissées.
C’est le silence qui les enlace
Et la poussière qui prend place.
Elles aimeraient, de nouveau, être embrassées
Par les doigts dont elles ne se lassent.
Le pianiste et ses touches,
Un couple en harmonie,
Une idylle non moins louche
Que celles qui nous touchent
Et nous toucheront encore dans des décennies
Sans que cela ne nous effarouche.
De son ivresse musicale, ce sont les touches qu’il badine
Et, sans rancune, elles restent ses fidèles copines.
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"C'est dans ses rêves que l'homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité"
Le cercle des poètes disparus