Femme des jours sombres, tu souffres, Élevant ton enfant ici dans ce gouffre, Toi qui fais surface pour qu'il grandisse, Toi pour la joie au sourire de ton fils.
Le jeu et les câlins pour le faire rire, Discrètement les larmes que tu retires, Ne jamais se plaindre quand tu as mal, Oui jamais pour toi et rien tu n'avales...
Combien encore comme toi femme, Admirable grandeur de petite dame, À se battre contre un monde de frais, Demain ton enfant sera grand et vrai...
Oui demain...
Et on ne verra que l'homme devenu, On dira que sa mère s'est ainsi battue, Oui de toutes ses forces pour lui, Telle mère ne renonce et ne fuit...