Autour du noir vaisseau,
Le marin s'était levé sot,
Sa harpe de l'amour soupirait,
Et son envie d'elle s'empirait.

Elle, son amour unique,
Un an mourut sans n...,
Projetant sa grande ombre, les matelots,
Croyaient voir un second mat sur l'eau,
Qui quelquefois se pendant,
Quand il pensait à sa belle mer.
Sa bien aimée était loin d'être moche, cependant,
L'équipage n'avait d'yeux que pour sa belle mère.

Ça le gonflait, "Nom d'une dent de baleine",
Criait le moussaillon,
Quand ils gonflaient dans leur bas en laine,
Mais personne écoutait le mousse en haillon.

Sauf un, qui portait le voile,
"Rendez vous derrière le phoque",
Alors, le marin suivit le foc,
Pensant qu'il parlait de la petite voile.

Le bateau qui tanguait,
De gauche à droite, de droite à gauche,
Mais de ses mains il n'était pas gauche,
C'est sûr, il ne se voyait pas tant gay.
Et sur les vagues qui moutonne,
Les râles de l'amour tonnent.

Autour du noir vaisseau,
Le marin s'était levé tôt,
Sa harpe de l'amour chantait,
Et son envie d'elle avait cessé de le hanter.



(Ce n'est pas parfait, c'est mon premier poème de ce style, je dois encore m'améliorer)

La perfection n existe pas, j ai trouvé votre poème très original dans sa forme, c est bien trouvé cette manière de mettre dans un même paragraphe des mots de même son mais de signification autre .
Par ailleurs, le texte est vivant de l ambiance du grand large .

merci pour ce joli partage

Pour un coup d'essai, il ressemble fort à un coup de maître !!! Tu joue des mots avec maestria et moi, j'ai beaucoup aimé ! j'espère pourvoir te lire encore !! A bientôt !

Bonsoir F-Wilhelm

pourquoi vouloir la perfection ? votre poème est original, prenant, une certaine recherche en jeux de mots et l'effet est réussi.

Amicalement Franie

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Merci à vous tous



c'est très encourageant, je suis touché

merci encore