Votre poésie fleure bon le renouveau du printemps.
Vous aviez, je crois, précisé votre âge dans l'un de vos poèmes. Au vrai, cela se ressent dès le premier vers : un rythme soutenu, une souplesse dans la forme et un ouragan dans le message, trois qualités que j'attacherais bien volontiers à l'adolescence lorsqu'elle se consume.
J'ai cru comprendre, par vos textes, que vous aimiez poétiser la contemplation des beautés de la nature, jusqu'à intituler l'un d'entre eux "Beauté". Vous le faites, en tout cas, admirablement bien, avec la légèreté et la rigueur que demande un tel exercice - aurais-je la joie de m'adresser à un esthète ?
Je ne me ridiculiserai pas à proposer une interprétation de cet écrit, si tant est qu'il ait un sens symbolique, mais j'ai beaucoup aimé la force de vos mots, et l'impression qu'ils font éprouver.
Tout cela pour vous dire que vous avez un nouvel admirateur, et qu'il se réjouit déjà de lire vos prochains textes.
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"Overhead the albatros hangs motionless upon the air
And deep beneath the rolling waves
In labyrinths of coral caves"
Roger Waters, from Pink Floyd, in "Echoes", in Meddle