Vers la pleine mer un courant m'entraîne,
Le miroir des flots resplendit à mes pieds,
De nouveaux rivages scindent la haine
Telle un char de feu m'inondant assez
De ses ailes en flots de vagues rapides,
Et leur descente se fait malgré moi
Vers un éther incessamment humide
En sphères nouvelles jusqu'au trépas.
Cette vie sublime, oh! combien divine,
Cette vie telle une porte à ouvrir,
A trouver le secret de la rapine,
De cette caverne au mieux s'en sortir
Et de là s'esquiver pour reconnaître
L'humaine dignité et sans trembler
De la descente où le passage est maître,
Du néant rejoindre l'éternité.
----------------
En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html
http://nihilo1.over-blog.com/