Qu’on me jette la pierre
J’avancerai encore
Pour crier la misère
Encore toujours plus fort,
Je trouve le monde fou !
Que penser de ces loups
Humains doit-on le dire ?
Qui n’ont d'autre désir
Que celui de l’argent
De l’or et des diamants
J’ai le cœur qui se serre
Quand je vois la misère
Avancer à grands pas
Pour recouvrir d’un drap
La vie de tant de gens
De femmes et puis d’enfants,
Oui mais que faire alors
Lorsqu’encore et encore
Le sang trace sa route
Sur les âmes en déroute ?
Chacun a dans le cœur
Tellement de bonheur
De tendresse à donner
De sourires à montrer
S’ils savaient pauvres fous
Combien peut-être doux
De partager ses biens
Avec ceux qui ont faim
Et de tendre la main
À ceux qui n’ont plus rien !
L’utopie du poète
Qui se voudrait prophète ?
Certes je le conçois
Pourtant il va de soi
Que si la terre est ronde
Elle l’est pour tout le monde
Nous sommes de passage
Un peu comme un nuage
Alors moi chaque soir
Je berce cet espoir.
Martine Alliot Miranda
23/02/2015