Tu es jolie ma belle, aimée de poésie
Et te gonflant d'orgueil de l'épaule tu feins
L'adoration du cœur qui pâlit à tes seins
Attendant la passion alors en frénésie.
Tu es jolie ma belle, adulée de l'esprit
Celui du complément où ta psyché s'exalte
En compensation du symptôme qui fait halte!
Et toi tu restes là à panser l'infini.
Tu es jolie ma belle, aimée de poésie
Fuyant la vanité et courant les demains
Où tu rattrapes le temps glissant de tes mains
Attendant la raison alors en modestie.
Tu es jolie ma belle, adulée de l'esprit
Celui du firmament où ta psyché renonce
En exutoire à la forme qui en quinconce
Expérimente l'ordre et le rend plus concis.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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