L’Arche de ma solitude

La solitude, je l’ai sur le corps ;
Meute de loups criant famine
Si près du loin, si loin du bord
Baisé par la bruine opaline

Leur marche silencieuse est récit
D’une vierge, qu’on n’aborde-
Mythe stérile d’une vie
Ecrite dans l’écho de la mort.

Sur le papier néant se fige
Mon sein est angoisse de page blanche ;
Je rêve d’une paix sans prestige
Avec les louves entre mes hanches.

Mes oraisons implorent sommeil
D’une âme détachée qui dérive
Au large ; trajectoires incertaines,
Pour des cieux rouges mais sans désirs.

Où, pareille à ces bateaux ivres,
Les récifs briseront ma coque creuse
Qui flottera sans jamais frémir
Sur l'océan- de mes derniers soupirs.

Dionys.

La solitude est insupportable surtout lorsque autour de nous le monde est en fête mais il ne faut pas cesser d'avoir l'espoir qu'une porte s'ouvre sur le bonheur .
HONORE

la solitude douloureuse à supporter lorsque l'on ne l'a pas recherchée

C'est un beau cri de solitude, mais ici elle se rompt un peu quand nous te lisons.

Très beau reflet de la solitude.
Merci, j'ai aimer lire et relire.

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Profites de chaque seconde comme la dernière d'une vie si précieuse.

Bonsoir Dionys

profond chant de la solitude sur des touches amplement tristes et évocatrices..

Bien à Toi .Luthoriental