Tiers monde, quart monde, ils s'arrogent encore le droit de nommer et morceler ce continent tant de fois pillées et humiliées !

Ils enchaînent toujours ces peuples par une économie dépendante, ils dictent encore leurs lois de convenance et ferment leurs yeux sur la misère des mères aux seins desséchés, qui ne peuvent plus nourrir l'enfant lion !

Il n'y a que des ralles sur la terre d'Afrique, les cris d'enfant ont été étouffés par notre indifférence à la souffrance des peuples !

Les pouvoirs corrompus mangent toujours dans les mains du blanc, qui souillent les terres ancestrales encore vierges, les violent tel un phallus d'acier qui pénètre et perfore le continent !

Ils s'approprient la seule substance noire digne à leurs yeux, le sang noir de la terre africaine !

Ils se donnent, bonne conscience en larguant çà et là quelques sacs de riz qui prolonge l'agonie de ces peuples, dans notre indifférence cathodique qui n'émeut plus personne !

Oui mon frère tu es toujours l'esclave du blanc ses chaînes, saignent toujours les poignets des peuples noirs, fiers et seuls dans leurs négritudes !

Icare

Imagé, percutant, direct, incisif, mais tellement vrai malheureusement.

Merci pour eux, Icare

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Richard PAYET

Bonsoir Icare, triste poème, l'Afrique berceau de l'humanité mais terre de grandes souffrances

Amicalement