Statue de bois, matière première, modeste art, Noyant d'impossibles heures au puits du jour, Succombant à ce qui s'espère de l'oubli, Frêle et somnambule de tristesse en ennui.
Somnambule, Ã te perdre de toujours.
Il manque un parapluie à ton cœur ; c'est à peine, Un chapeau aux stupeurs de ton âme, cette ombrelle ; Ils pleurent autant d'armes que les larmes peinent, Et personne ne te voit, funambule et belle.
De rencontres en rencontres à contre-jour, Si tout manque aux heures où les cloches sonnent, Et si même les fleurs manquent à ta couronne, L'infini vagabonde, vagabonde, mon amour...