De toi j'ai trop voulu, amour de mes amours
Et mon corps est fournaise en frissons, alentours
Quand à même la nuit exploite la pénombre
Elle, au moins fidèle à ne pas disgracier l'ombre.
Je n'ai que l'art du mal quand le bien m'est banal.
Je n'ai que l'art du bien quand le mal m'est fatal,
Et qu'en remords il fige à même tout regret;
Alors à mon blasphème la mort est mon excès.
Je ne suis que démon où nuit la probité
Et que le jour l'attire à lui pour remercier
Ce qu'il y a de beau dans le biais du mensonge.
Le coeur azimuté j'aurais autant de songes
Qu'un effaré avec mille et une inventions
Que l'éveil de mon âme emporte mes passions.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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