Si j'sors les jours de pluie
C'est parce que j'aime la vie

Respectant l'asymétrie du lieu
Je marche en croix et bien au milieu
Le mur derrière moi qui arrive est toujours et si profond

Pour ne rien cacher
A l'inconnu
Il suffit d'être faux
D'être nu

Là, tout est dit

Je peux ne plus me fier à la météo
Rien n'est sûr, ça, c'est certain

Sinon que j'suis un mec à vélo, à vélo
Que j'suis un putain d'crétin à rétro, à rétro
Que que j'aime quand ça quand ça / / / tu vois ?

Je suis blanche
Je suis lisse
Je suis l'ange

Un arbre à fruits multiples
Des fruits juteux, acides
Des fruits rugueux, plastiques
De plus, il est fleuri
D'oiseaux, d'oiseaux limpides
De l'aigle au colibri
A la cime je suis poli
Les interstices sont vides
Ou devrais-je dire blanc, blanc
Je le dis, c'est l'infini là
Au fond et puis devant
Aussi, finalement
Mais croquez, croquez
Un de ses fruits
Ou un de ses oiseaux
Et vous en mourrez
En un sursaut
Sans un bruit

Une fille ça sert à t'rapp'ler qu'tu dois faire un truc de ta vie
Ca sert à t'faire changer, à t'faire manger, à t'faire rager aussi
Une fille m'a dit qu'les filles étaient des pétasses, j'étais d'accord
Une fille, c'est bien quand ça r'ssemble à un mec et encore et encore

La vie s'entretient, c'est dramatique
Et personne ne bâcle son big mac

Tandis qu'les jeunes filles euphoriques
Sortent tandis qu'cette mère craque

Partie pour rester
Je fume face au plafond

Je fume face au plafond
Et me demande ce que tu fais

Pour eux, j'ai donc construit
Des tours et des manèges
Des routes et des auberges
Afin qu'ils ne s'ennuient

Mais ils n'y ont jamais touché
Tout ce ciment, c'est du gâchis
Que vais-je faire maintenant ?
Attendre que passe le temps ?

Jhon est si belle dans sa robe affûtée vraiment
Elle ne se fait jamais quêter car Jhon est si belle
Elle sautait, oui, sautait sur son trampo et qui lui
Avait de fines ailes, oui, si si c'est ça, raclement

Je me croise
La cathédrale aussi bondée qu'une soirée
Je me croise
Dans la foule assis lové j'engrosse et
La source est
D'un Dieu athée qui se serait toujours bien caché

Depuis que j'ai sous le cou un joug
Je vois la vie en rose et bleu doux
Mais quand il fait gris dans la ville
Et qu'il pleut sur les champs de riz

Je fais ma pédale en bout de salle
Et je cherche et je cherche
Tête baissée, regard levé
Qui m'a donné cette terrible mandale

Alors ma lame s'en fout du beat
Des pas que tu fais sur l'asphalte
Elle s'oxyde bien trop vite et la voilà
Qui dévie sa douce course et me plante

Parce que j'veux j'veux qu'tu sentes tu comprends
Que tu sentes que la vie est là aussi tu comprends
Que que j'cours, que j'transpire, que que que j'vis
Et qu'parfois même ouai putain de merde j'écris

Bonsoir cbon, un hommage original á la vie !

Ah ouai ?

désolation que je comprends sur le système
mais toutes les femmes ne sont pas pareilles

Sérieux ?!