Poème émouvant hommage aux chevaux, enrôlés de force dans la destructivité humaine.
d'ailleurs sais-tu qu'un chat se promenait de part et d'autre des tranchés, ingénu et ignorant la bataille entre français et allemands, lui n'avait pas d'ennemi, puisqu'on le caressait aussi bien d'un camp à l'autre.
Il fut fusillé pour trahison sur ordre des gradés français !! Le réalisateur d'un long dimanche de fiançailles de J.P. Jeunet n'a pas osé mettre ce fait véridique dans son film tellement ça semblait surréaliste.
Comme nombre d'autres animaux, le grand malheur du cheval est d'avoir été domestiqué; sur les champs de bataille, dans les mines, tirant de lourdes charges, dans les cirques le cheval subit l'homme. Et maintenant il est employé pour courir, cravaché pour aller encore plus vite, par des cons de jockey du tiercé ringard,avant d'être remis dans son box où il passera la plus grande partie de sa vie. Les vieux cons se foutent du cheval, ce qui les intéressent c'est de miser sur la bonne bête, ces beaufs des hippodromes.
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