Et pourtant ce matin,
Une flaque de pluie couleur café au lait
Me renvoie le reflet d’un ciel évanescent,
Des enfants, dans le parc, font la ronde en dansant,
Et pourtant ce matin, de bonne heure il grêlait…
La caresse du vent sur ma peau dénudée,
Les vagues me supplient en douce nonchalance,
Dans le ciel estival un goéland s’élance,
Et pourtant ce matin le tonnerre grondait…
Dans la nuit étoilée, je sens vibrer mon corps,
Quand s’envolent soudain trois notes de guitare,
J’ai envie de danser, même s’il se fait tard,
Et pourtant ce matin le glas sonnait encore…
Toi mon petit lutin, sur qui j’aime veiller,
Nous avons tous les deux une vraie connivence,
J’ai foi en ton destin, malgré tes différences,
Et pourtant ce matin, l’angoisse m’étreignait...
Ce soir comme toujours, quand tu seras rentré,
Tu vas trouver les mots pour me faire sourire
Et d’un tendre baiser apaiser mes soupirs
Et pourtant ce matin, à nouveau je pleurais…
Une flaque de pluie couleur café au lait
Me renvoie le reflet d’un ciel éblouissant
Des enfants, dans le parc, font la ronde en dansant
Et pourtant ce matin, de bonne heure il grĂŞlait...
Isis (6 juillet 2014)
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