La mer a déchiré son ensemble turquoise
sous les assauts des vents musclés et turbulents,
elle se recouvre d'une robe d'ardoise
sous l’œil d'un horizon devenu insolent...

Houleuse elle s'enroule autour de ses grands flots
en cinglant le ciel de ses flèches écumeuses,
tout tourbillonne dans son ventre en lourds sanglots
elle combat la foudre telle une escrimeuse...

Déchaînée elle enferme le chant des sirènes
dans les embruns de ses remous devenus fous,
et la pluie qui tombe se meurt dans son arène
à se confondre aux larmes de ce monde flou...

Les éclairs ont peut-être brisé son miroir
et les nuages gris voilés son bleu visage,
la mer nous reviendra dans son plus beau peignoir
pour l'écouter revivre au cœur des coquillages...

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

La mer " toujours recommencée "
Et avec elle les émotions
Meurent et renaissent

Merci Daniel pour ce si mélodieux poème où flotte l'écume de la nostalgie
Le dernier tercet souffle une vague d'espoir

Bien amicalement
Halcyon

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mes amitiés, Halcyon

Fermer les yeux et se laisser conduire sous la lecture d'un autre et tout un film se dévoile alors comme celle qui nous apparait à l'horizon.

GUY

Un bel écrit qui rend hommage à ce fameux coquillage !
Amitiés poétiques
Alain

Ca semble si enfantin de vouloir se contenter d'entendre la mer dans un coquillage ... mais comme c'est ressourçant aussi ! Au délà d'une mer déchaînée, on peut espérer atteindre l'horizon à la condition de savoir apprivoiser tous nos sens en éveil.

Très belle descriptions des éléments naturuels, j'ai apprécie vous lire ! Bravo.

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LAPLUME



"Je ne suis pas que de passage, je suis une empreinte..."

c'est vrai écoute la mer dans un coquillage écoute bien tu l'entendras

tout dans ce poème est décrit
en une superbe poèsie

en mettant le coquillage à l'oreille
on entend toujours des merveilles
et l'on oublie trop facilement
les tempêtes et leurs grondements

tu viens de nous le rappeler
comme un conteur expérimenté



Citation :

Comme des battements de coeur... ceux d'une maman que l'enfant écoute pour se rassurer.

Une bien jolie poésie

Merci pour ce magnifique partage j'ai adorée

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Merci pour ce beau partage .

Belle

Merci amis poètes d'avoir pris le temps de me lire et de vos chaleureux commentaires...
J'apprécie d'autant plus que je suis un petit nouveau sur le site....
Amitié....Dan.....

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Un très beau poème et j'en retiens deux vers qui me parlent

"et la pluie qui tombe se meurt dans son arène
à se confondre aux larmes de ce monde flou..."

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Voilà un ressac bien poétique cher Daniel poésie pure qui nous mène au creux de vagues à lames

Bises et amitiés
Pampille

Superbe.

Bleuet

Chacun entend la mer dans un coquillage selon son humeur ou son tempérament... mais certains coquillages recèlent des "surprise" (voir en MP qui suit)

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

La grandeur et la majeste de la mer evoquee par une geniale plume ayant l exquise adresse de ciseler les strophes tel un precieux mineral : j ai adore !

La mer chez moi est la plupart du temps "turquoise", rarement "déchaînée" ou "houleuse" , ses "remous" ne sont pas "fous", et elle ne "tourbillonne "pas .
Elle ne peut pas inspirer un aussi beau poème, elle est d'un calme plat...

Amoureux fou de la mer, je ne peux qu'admirer et adorer ce très beau poème!
Homme libre, toujours tu chériras la mer!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Bonjour Daniel, très belle vision poétique

Amicalement