Il n’y a que le vide
Et la nuit qui l’entoure.
Un silence terrifiant
Mon monde sans amour.
Je regarde le ciel
Et j’y vois ton visage,
Comme un astre irréel
Que doit suivre un roi mage.
Mais je ne suis pas roi
Et mon regard se perd
Là où s’égare ma foi,
Au bord de l’univers.
Et pas non plus un mage,
Car s’il y a magie,
Elle se fait l’apanage
De ceux que tu chéris
Moi je suis Ă genoux
Sous la voûte étoilée,
Un Pierrot aux yeux fous,
De son astre exilé.
Asphyxié par le vide
De l’absence d’amour
Et brûlé par le froid
De mots dits sans détour.
Une misérable stèle
Sombre et abandonnée,
Un regret Ă©ternel
Pour unique pensée.
Sur ce rocher errant,
Au milieu du cosmos,
C’est la fin de mon temps
Et l’heure de Thanatos.
Ton souvenir tenace
A scellé ma vie d’homme
Et des larmes de glace
Sont ma seule couronne
Et le froid de l’espace
Qui va m’accompagner
Est pure miséricorde
Pour mon cœur ravagé
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Nous aurions tous besoin d'ĂŞtre la merveille de quelqu'un d'autre.
