La première fois c'était comme ça
Pour un dîner un peu trop cuit,
Mais alors je ne savais pas
Qu’aux urgences, je serais aujourd'hui.

Bien sûr j’avais eu très peur
Et quand il était revenu,
Dans ses bras, un bouquet de fleurs,
Je pensais que ça n'arriverait plus.

Puis c'était devenu un rite,
Le vendredi après le boulot
Il buvait jusqu'à la cuite
Puis s'conduisait comme un salaud.

Mais alors je ne savais pas
Qu’aux urgences, je serais aujourd'hui,
Que ma vie n’était que trépas,
Que ma vie ne serait que nuit.

Bonjour, SsadShadow, une triste évènement qui nous dit que les péripéties de ta vie te déçoivent.
Mes bisous courage.

Capricorne

oh combien réelle est la chose

Oui poétesse, un conte tout aussi émouvant
Merci de ton partage si dur soit-il, car écrire c’est un peu lester ne serait-ce qu’une infime partie de la souffrance

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Réalité dure, lourde, inacceptable ..........

Bonjour SadShadow

malheureusement combien de femmes subissent de telles souffrances, intolérable et impardonnable.

Que de souffrances en ce poignant témoignage.

Amicalement Franie

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Bonjour SadShadow

Il n'y a rien de plus ignoble que ces salauds!...Une première fois est déjà de trop!...Il faut prendre son courage à la première "incartade" et rendre la pareille!...En tous cas j'ai eu la force de le faire et ses grelots chantent encore je crois mais au moins il n'y a pas eu de deuxième fois!..Un partage fort émouvant!

Courage à toi et toutes ses femmes!...Tendres pensées

Amicalement Brigitte

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Pour éviter de remonter mes textes , je ne réponds que très rarement sur vos commentaires posés mais ils sont tous lus avec mon cœur , soyez en sur!
Tendres pensées et merci

Merci à vous poétesses et poètes d'Oasis, vos commentaires démontrent que vous n'êtes pas insensibles à cette violence, mais je tiens à lever un malentendu...
J'ai écrit à la première personne du singulier pour donner plus de force aux mots, mais je ne parle pas de moi dans ce texte.

J'ai lu récemment un article "réjouissant", oui c'est le mot, parce que le nombre de femmes tuées par leur conjoint était descendu sous la barre des 300 par an. Quelle victoire en vérité ! Et les autres ?

Un coup, oui Babell, c'est déjà trop, une femme tuée, c'est une femme de trop.

Encore merci à vous :
Capricorne, ALEX-buisson, hakimAR, provencao, franie et babell.

Bonsoir SadShadow, émouvante lecture

Amicalement

Poème qui touche le cœur du lecteur....émouvant et prenant...dur sujet qui devrait faire
réfléchir certaines personnes avant d'agir....
Amicalement....Dan.....

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Oui ... La vie n'est pas forcément un long fleuve tranquille.... Un témoignage troublant et fort

Bonsoir,

Très émouvant!...tant de femme subissent ce sort malheureusement et combien nous recevons aux urgences pour polytraumatisme ! et elles n'osent même pas raconter .. dure réalité!..inconcevable impardonnable!

Merci de ce douloureux témoignage

Bien à vous
airiz