Plume de satin Inscrit le: 31/3/2014 De: Envois: 27 |
J'aime bien Elle effrite la pierre Elle effrite mon doigt Roue qu'a la niaque ou pas Roue comme des prières
Elle effrite mes rêves Elle effrite ma vie Roue qui tourne sans trêve Roue qui avec nous rit
Tu tournes près de dix fois Mais pas d'un coup sur toi Roue je te sens dans la rue Il fait froid ce matin ma roue
Viens viens là près de moi Tu me manques oui parfois Je te maudis et t'indiffère Pour toi oui ce soir ces vers
Une grosse bavaria Pour me faire varier En tee-shirt tranquille Et loin des dédales
Les gens pêchent Les gens courent Les p'tits s'rechent Et autour Des vieilles en robe A ma vue s'dérobent Un p'tit jeune en jean ... Lorgnent le mystère de l'homme
J'ai entendu un père dire à sa fille Oui dire en passant devant Moi oui attention dans les bois Il faut faire attention à toi Pff mais j'ai trop fait ces chemins là Et puis vous savez je ne sais toujours pas Pourquoi je fais tout cela mais vous le papa Aux idées claires dites moi donc pourquoi ? Pourquoi quand je n'suis pas moi je suis poète ? Et pourquoi quand j'écris je suis moi, si moi ?
J'ai adoré des lèvres de femmes plastiques J'ai rêvé dans le noir de lampes fantastiques J'ai vu oui des rois avachis sous les ponts de Nantes Des pleurs, des rires et une femme morte et vivante Et des gens, là , partout et qui marchent et qui tournent toujours
Je rame dans le tram avec mes pattes A un wagon j'ai vu ce con et ses potes Il était là heureux, moi, j'étais triste Les larmes aux yeux, elle est là ? :
Alors hein ? vous vous souv'nez d' moi ? Hein ? alors les merdes ça vous fait quoi ? Et toi là avec ta gueule à la Marianne hein ? Dans l'Robin des bois où y'a Kevin Costner
Puis les feux m'ont annoncé que oui, je peux En allant j'ai compris que l'homme n'est pas heureux Je visite de nombreux lieux sans rien en tirer d'eux Je dompte et j'abreuve, c'est tout, voilà ma vie.
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