Conte poétique.
L'Océan et le Cloch'art
Accablé, perdu, seul, il allait, il allait très lentement,
marquant le sable blanc des pas lourds de la tristesse.
Le front bas, il marchait, il marchait inlassablement,
après lui s'étirait une plainte, le sillon de sa détresse.
…
Une vague lissait la plage et la nappait d'un bord d'écume.
Le vent filtré par les haubans, des mouettes ébouriffait les plumes.
Le soleil flambait l'horizon et rejetait à la mer des reflets ardents,
qui sautillaient et avançaient au rythme des risées de lumière sur l'océan.
…
L'homme s'arrêta devant un envol surpris et criant de majestueux goélands.
Il regarda la vague, qui, en s'étirant tel un drap, était une invite aux merveilles.
Il sentit en lui la caresse du silence et venir à lui une ombre portée par le vent.
Les yeux fixés sur la dispute toujours recommencée entre le sombre et le soleil,
Il lui arriva à l'esprit que toutes les lettres du mot art se trouvent dans Nature.
…
Il comprit qu'il était encore vivant,
et que de vivre vraiment, il était encore temps,
que ses mains reprendraient ciseau et maillet pour terminer sa sculpture.
…

"Accablé, perdu, seul, il allait, il allait très lentement,
marquant le sable blanc des pas lourds de la tristesse.
Le front bas, il marchait, il marchait inlassablement,
après lui s'étirait une plainte, le sillon de sa détresse."

j'aime beaucoup...merci, et sois la ou le bienvenu

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Méfiez vous des apparences

un conte plein de beaux sentiments que j'ai aimer lire , merci de ce partage,

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

Bonjour Dmar, bienvenue sur Oasis et au plaisir de te relire souvent.
Mon amitié.

Capricorne

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Mes remerciements pour vos avis.
C'est la première fois que je m'essaie vraiment à la poésie.
Pour répondre à l'interrogation...je suis" il", et j'ai 64 ans ;
mais devant l'étonnement du monde : j'ai toujours 10 ans !
Amicalement et chaleureusement à vous
Dominique

Bonjour Dominique

Un poème qui renvoie plein d'émotions au fur et à mesure de la lecture.

On s'attache au personnage qui laisse derrière lui "un sillon de détresse"!
Une image très forte qui dit tout.

Quand tu emploies l'expression "mort art", cela me fait penser au "Land Art" que tu dois connaître.
Ce "sillon de détresse" que laissent ces pas, en est pour moi!

Ces créations éphémères qui peuvent être placés à n'importe quel endroit de la nature.


Amicalement
Nat

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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.

Il est enrichissant de constater que son texte suscite l'émotion et que le propre imaginaire du lecteur s'en empare.
Bien amicalement.
Dominique

Pour mieux me connaitre site : dmmars.fr

Il est enrichissant de constater que son texte suscite l'émotion et que le propre imaginaire du lecteur s'en empare.
Bien amicalement.
Dominique

Pour mieux me connaitre site : dmmars.fr