L'encrier si noir et la plume si frele
Semblent soupirer sous l'inspiration,
Errant, ébahie sous un masque
De circonstance et des oublis du temps.
O terre de l'écriture, plume d'ange
Qu'envahit de leurs vers, la feuille blanche
Paradis de la prose, du sonnet, de la nuit!
O terre de nos désirs, terre du plaisir.
L'alcove du matin comme un encrier en satin
Repose sur les tercets de la poésie endormie
Que les taches d'encre pillent amoureusement
Dans un calme tiède au tumescent soupir.
Et, la plume d'ange qui apaise en son écrin d'or
Enjolera ton coeur égaré à cette ame pour l'éternité...
Provencao