J’ai quémandé l’amour
Et cherché la caresse
Et pour seul retour
Elle m’a botté les fesses.
Je l’ai tant implorée
De mes yeux de cocker
Mais elle s’est détournée,
Le pouilleux l’indiffère.
Je traîne, lamentable,
Epave à peine en vie.
Un déchet déplorable
Que l’espoir même fuit.
Mais si elle ne m’aime pas
C’est que je ne vaux rien,
Même moins qu’une puce
Dans les poils d’un chien.
Elle se ferait du tort
En aimant un bâtard,
Autant sceller son sort
En jetant le crevard.
Rejeté, méprisé,
Je veux seulement fuir,
Je cherche à me cacher,
Tellement je me sens puir
Et les yeux inondés,
Je traverse cette route,
Quand le bolide lancé
Met fin à ma déroute.
Et de ce que je fus
Tout ce qui reste est traces.
Moi, je ne me sens plus
Envahi par la glace.
Du choc terrifiant,
Je ressors allégé,
Maudit de n’être amant,
J’arrête de penser…
Mon amour…
Si demain un pouilleux
Viens gratter à ta porte
Regarde bien ses yeux
C’est mon cœur qu’il rapporte.
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Nous aurions tous besoin d'être la merveille de quelqu'un d'autre.