Je vivais dans la nuit,
Nuit à la noirceur d’encre,
Obscurité sans fin
Où aucun espoir n’entre.

Puis elle est arrivée,
Portant cette lumière
Qui a illuminé
Mon sinistre univers

Toute ombre évaporée,
Les ruines s’égayent
Je me prends à rêver…
Cette fille m’émerveille.

Ressuscité, heureux,
Je me confie à celle
Qui décline calmement
Tant je suis peu pour elle

Ma clarté s’éloigne
Et reviennent les ombres
Et la terre de trembler,
Même les ruines s’effondrent.

Seul et anéanti,
Je sombre lentement
En laissant ces trois lignes
Qui sont mon testament.

Sans elle je ne suis rien,
Chaque jour un calvaire,
Je sais que la mort vient,
Je vais bientôt me taire.

Chaque larme est un pas
Qui me conduit sans faille
Là où meurent mes rêves
Parmi boue et rocaille.

Si jamais, Inconnu,
Tu lis ces mots un jour,
Pense que j’ai aimé
Sans jamais de retour

Et que par-dessus tout,
Bien qu’elle m’ait rejeté,
J’espère quelle est heureuse
Loin de l’amour d’un niais.

Bonjour Loos, triste poème

Amicalement

triste lecture
amicalement
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Une triste poésie mais bien écrite!
Au plaisir de te relire prochainement
Amitiés poétiques!
Alain

Agréablement surpris ce matin par cette très belle plume
Je te comprends, je comprends ce poeme car s il était musique tes noires ont la meme obscurité que les miennes. Je le comprends surtout car certain que toujours vers l'enfer nous descendons d un pas...

Amitiés
Anamorphose

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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires

Ton poème me touche tellement...petite larme.

Si beau mais di triste

Adriana

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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie..(Brassa)

Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.

C'est bien trop triste pour que la vie ne t’apporte pas enfin une lueur d'espoir.
HONORE

La nuit, 8h de répit. Le jour, 16h de calvaire.

Magnifique encore et deux dernières strophes qui subliment tout l'ensemble.