Cieux fendus par une âme
Éternelle, venue de l’au-delà ,
Déroulant sur mon cœur sa lame
Et dérobant la mienne ici-bas.
Je tends alors les mains,
Récoltant ce sang pur,
Où vient se miroiter
La lune aux reflets argentés
Miroir du ciel étoilé,
Une pluie de traînées satinées,
Comètes divines,
Scintillent et m'illuminent.
Étincelles dans les yeux,
Toutes deux plongent
En ces abîmes amoureux,
Et y tendent leurs vœux
Se livrant en ces clartés nocturnes,
Aux contemplations émerveillées
De leur seul et unique reflet,
S’embrassant dans une union immortelle.
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