Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
UNE SAUTERELLE TROP SAUTESSE (petite histoire)
Une sauterelle, aimant trop sauter,
La petite sotte, sauta sans arrĂŞt,
A la fin la belle, avait mal aux pieds.
Un rhumatologue, elle consulta,
Dans un dialogue, d’insecte de champs,
D’un langage « sot », elle lui expliqua.
Voyez-vous Docteur ! depuis ma naissance,
D’un insecte sauteur, j’ai eu l’apparence.
J’aime bien sauter ! et dans mon idée,
« Il faut que ça saute » mais, j’ai si mal aux pieds.
Elle est Ă qui la faute ? Peut-ĂŞtre Ă un criquet,
Qui a frappé à ma porte, dimanche matin,
Au soleil levant, souhaitant m’épouser.
J’ai perdu la tête, depuis qu’il m’a déclarait,
De toutes ses forces, se sentir amouraché.
De ma tête blonde et mes jambes allongées.
Il saute sans cesse, voulant me troubler,
Et moi qui le crains, je saute plus loin,
Pour lui échapper, voulant l’éviter.
Voici qu’à la fin, au long des journées,
Ayant tant sautillé, je suis épuisée.
Dites-moi Docteur, que devrais-je faire ! .
Je veux me défaire, de cet orthoptère.
Face Ă ce charmeur, je tremble de peur,
De voir ce sauteur, follement amoureux.
Je suis une sauteuse, verte et virtuose,
Jeune et superstitieuse, si je suis anxieuse,
Je vois toutes choses, noires, pernicieuse.
Même d’une rose, j’ai une peur affreuse,
Ses épines piqueuses, me rendent ténébreuse.
J’ai peur des orties, qui piquent si fort,
Au simple contact, de ces herbes Ă fleurs.
Serais-je atteinte ! D’une anomalie,
Qui porterait atteinte, à ma « saute »vie.
Qui attaque mes pattes, sauteuses et amaigries,
Qui me ferait faire, autant d’âneries,
Soignes-moi Docteur, de toutes ses manies,
De bondir j’envie, je tiens à la vie.
¨Paquita
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