Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
POMME DE TERRE CHERCHE MARI
Une pomme de terre, fraîche et rondelette, Nouvelle dans le potager et surtout très coquette, Dans sa serre d'hiver, vraiment elle s embête. Soudain lui vient une idée, dans sa petite tête, Elle va s’organiser, pour aller à une fête.
Dans sa garde robe, des habits elle chercha, D’être mal habillée, elle en a vraiment marre. Voulant se vêtir un peu plus richement, Etant souvent habillée en « robe de champs » Et finir beurrée au milieu d\'un grand plat, Pour le plaisir de gourmets et de paysans.
Une envie l’est venue, de trouver un partenaire, Un tout gentil fiancé, dans le cercle culinaire, Légume qui voudrait d’une pomme de terre. Le hasard a fait en sorte qu’elle puisse trouver, Un partenaire, un blanc charmant petit navet.
Le navet très fier, de montrer sa minceur, Honteuse, la pomme de terre de ses rondeurs, Lui disait au navet ! D’une morose humeur. Tu es peut être un peu mince, mais mise à part ça, Tu as mauvaise mine, ton teint est trop blafard !.
Du nom que l on t’a baptisé, il faut l’avouer, Il est plus sot que le mien, ne crois-tu pas ! Un « navet » n a jamais été considéré, Comme quelqu’un de trop intelligent !.
Mais les goûts de la nature, je crois, Que ne se discutent pas n’est ce pas ! La blancheur d un navet comme toi, Et ta fine allure d un prince charmant, Les gourmets et surtout les enfants ! Ton goût ne l’apprécient absolument pas.
Moi par contre, si je suis bien croustillante, Je suis le régal des grands et des enfants, Et toi pour te faire atterrir dans leurs ventres ! Les mamans racontent des vrais romans, Comme ce genre là , une cuillère pour papa ! Et une deuxième petite cuillère pour maman !
Ne nous disputons plus, mon navet mon amour ! Si tu m'aimes, malgré toutes mes rondeurs, Marions-nous vite, mon navet de mon coeur, Avant de finir dans un bouillant pot au feu.
Paquita poème ancien
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