Un jour, un enfant qui se baladait dans les bois rencontra un géant.
Il lui dit : « ho ! Mais que vous êtes grand monsieur le géant, voulez-vous jouer avec moi ? »
Le géant semblant ne pas avoir entendu l'enfant resta assis sur son petit amât de rocher. De son apparence seul sa taille trahissait sa différence. Il aurait fait un mètre de moins qu'il serait déjà considéré comme humain. L'enfant point vexer par ce silence redemanda sa question avec plus de fervence : « Monsieur le géant ! Voulez-vous jouer avec moi !? »
Le géant parut surpris par la voix, il se releva de son trône et chercha d'où venait cette voix. Il eu un léger sourire quand il vut l'enfant non loin de ses pieds. Leur regard se croisaient, l'enfant sourit au géant et celui-ci lui sourit en retour. Durant un long moment ceux-ci jouèrent à des jeux enfantins. Ils rigolèrent et s'amusèrent tellement qu'ils ne virent point la nuit arrivée. Les parents du petit enfant eurent peur de ne pas le voir rentré. Le ciel devint d'un noir d'encre et toujours pas d'enfant à l'horizon. Le père ne pouvant plus attendre, partit dans les bois le fusil à la main. Comme beaucoup il redoutait le pire et se préparait déjà à l'éventualité que son fils fut perdu ou encore mangé par les loups. Grave erreur puisqu'il n'y avait jamais eu de loups dans ces bois et il n'y en aurait jamais eu sans la disparition du géant...le père balayant toute la forêt trouva son fils non loin d'un bosquet. Il état en train de pleurer alors que le géant, qui l'avait pris dans ses bras, tenta de le réconforter. Lors d'un de leurs jeux, le petit c'était tordu la cheville. Ce qui devait être une scène de réconfort, parut pour le père comme la plus horrible chose. Il crut que son enfant était en larme à cause du géant et que celui-ci tentait de lui faire subir d'atroces choses. Il prit son fusil, visa la tête du géant, en prenant grand soin à éviter de toucher son fils, et tira. Le géant tomba à terre, les yeux sans vit vers le ciel et ne bougea plus jamais.
Plus tard dans l'année, les loups vinrent en grand nombre dans les bois, qui désormais leurs appartenait et attaquèrent le village. Comme personnes ne pouvaient s'attendre à une attaque de loup, ils furent tous déchicquetés dans leurs incompréhensions... Seul l'enfant comprit, et quand les loups vinrent à lui, il sourit en repensant à son ami le géant et se laissa manger sans aucune résistance...
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« Pour être heureux jusqu'à un certain point, il faut que nous ayons souffert jusqu'au même point. »
Edgar Allan Poe
