Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
Moi l'oiseau blessé POEME ANCIEN
Au milieu de la nuit, Un bonheur me rejoint, Dans le creux de mon lit, Je voyage très loin.
Je vole dans les airs, Au-delà de l’infini, Dans un autre univers, Un vent doux me conduit.
Mais étant un oiseau, A qui on a brisé ses ailes, Je tombe de très haut, En m’écrasant par terre.
Alors je me réveille, Et je souffre en silence, Je vois dans ces merveilles, Le mirage de ma conscience.
Le ciel est mon plafond, L’univers c’est ma chambre, Je ne suis pas un oiseau, La nuit me fait comprendre.
Seule je me console, Je rejoins mon cahier, Et ma plume s’affole, En écrivant la vérité.
Elle est si dure à accepter, Je réveille ma lucidité, Je vois la pure réalité, De mon si gris destin.
Pour la vie handicapée, Je ne peux plus marcher, Depuis cette matinée, D’un froid quatre Janvier.
Que la mort m’a visité, Mais j’ai pu lui échapper, Que le ciel soit loué !!!! J’appartiens à l’univers, La poésie m'a sauvée.
Mes ailes sont brisées, Pour toujours à jamais, Je crie ma liberté ! Je m’endors épuisée.
A l’aube un rossignol, Ayant entendu mes pleurs, Dans l’écho de sa voix, Je ressens comme un espoir, Un espoir virtuel, Tout au bout de ses ailes.
Et puis de bon matin, Je cherche au tour de moi, Voir si rien n’a changé, Mais tout est comme avant, Je vois mon fauteuil roulant, A un mètre de moi.
Mais au fond de moi-même, Il y a une joie suprême Qui baigne dans mes veines Et je dis, oui vie je t’aime!
"Car tu es belle quand même" La beauté en vaut la peine" La nature je l’aime, Le ciel bleu, la mer, la plaine, Et tous ces gens qui m’aiment, Gentiment me soutiennent.
Alors je fais fuir ma peine, Par le seuil de mes poèmes, Qui brûlent dans mes veines, D'une force souveraine.
Mes poésies et mes poèmes, Me font oublier mes problèmes Vivre dont ça vaut la peine !
Paquita
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