Nous étions assis là sur le banc vert du parc. C'était l'été, le ciel bleu rayonnait de chaleur. Nous étions assis, main dans la main, ta bouche cherchant la mienne et la mienne trouvant la tienne. Nous étions assis, comme chaque vendredi. Toi du cola à la main et moi ma cigarette au doigt. Nous étions heureux, plein d'avenir, d'un futur à deux emplie de doux plaisirs. Nous étions assis quand les bombes sont tombées, le ciel bleu se mit à pleurer et au loin les gens criaient. Je te pris la main, tu m'agrippas le bras. Nous fuyons l'inévitable. Quand la bombe éclata et que l'onde nous déchira, je vis tes yeux se mouiller. Tu cherchas l'espoir dans les miens, mais tu ne trouvas que le désespoir.
Une ville réduite en cendre, un ciel de cendre, des gens de cendre... Une cigarette atomique. Je me relevai comme toujours. Je ne peux mourir...Quel triste idées. Je perdis mon amour encore une fois. Demain je chercherai ou celle-ci se sera réincarner. Ce jeu insensé dure depuis des siècles. Au nom de la justice, les Dieux m'ont bannis de tout autre monde que la Terre pour les avoir trahis...
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« Pour être heureux jusqu'à un certain point, il faut que nous ayons souffert jusqu'au même point. »
Edgar Allan Poe
