Je frole la mort a chaque bouffée
Pour une renne je fais le bouffon
Avachi dans un super canap'
Je déploie mon art le rap

Je fume a la santé des enfoirés
Qui nous font aller en soirée
Et je lui dis a la belle jument :
"Hé tu t'appelles pas comment ?"

Puis les mecs sont cons ouai
Puis le matin sur un quai
Puis la lune quand je pisse
Et les kebabs qu'ils vomissent

J'ai pas envie de me battre
Mais je fracasse les basses
C'est pas de ma faute
Si je suis un fauve
Dans l'arène
La renne
Et des chiens
Enragés l'entourent
Alors je me lève tel l'amour
Mais elle lache les chiens la chienne !
Et j'ai couru nu dans la nuit noire avec entre mes dents le sérum

Comme des rats dans une parfumerie
On se fait passer pour des souris
Avec nos gentils petits sourires
Mais quand se présente l'avenir
Je me crache dessus pour réussir

Tout ça c'est qu'un journal intime
Si tu comprends pas c'est fait exprès
Mais la je crois que j'ai trop abusé
Au départ je voulais juste m'amuser
Mais merde ça commence a juger
Enfin ! enfin ! des jugements !

Citation :

C'est vrai : je comprend rien. Pas absolument rien, juste rien. C'est pas pareil. Mais c'est rien.

Souvent je bute contre vos poèmes, je m'accroche, ils m'accrochent mais ils me laissent au final sur la baie. Pourtant je les lis, ils me plaisent, je m'y reconnais, j'y reconnais le monde, mais l'essence, à chaque fois, semble m'échapper.

Citation :

Voilà. Je pensais comprendre, puis vient cette phrase, et ça prend fin. Sans doute est-ce une question de vision, mais pourquoi souhaiter des jugements ?

Je sais pas

Ben moi je juge pas juste je sais pas, comme quoi...
Je lis ta poesie je pense a rien de particulier je lis et je me dis vaut mieux penser a rien que rien penser du tout

Amitiés
Anamorphose

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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires