Quel qui soit ton origine
Et la couleur que tu as héritée
Ces phrases à toi se dirigent
Parce que tu es un être humain.

Et ceux que tes yeux l’affligent
Pour t’avoir toujours humilié
Le payeront, justice exige !
Pour le mal qu’ils t’on causé
Te jugeant en plus de sensible
Susceptible ou mal adapté.

Les larmes que tu as versées
Faute à ces êtres insensibles
Ne les ont jamais derrangés,
Et le plus souvent possible
Comme un esclave t’on traité.

Alors que ton âme est libre
Car c’est Dieu qui t’a crée
T’enregistrant dans le même livre
Qu’a celui qui te croit en infériorité.

Pour se grandir le plus possible
Alors qu’il n’est qu’un petit nain
Face à celui qui t'a crée
Un tas de poussière, un brin d’air.

Quel qu’il soit ton origine
Et le peuple où tu es né
Il ne faut pas qu’ils s’imaginent
Que leur sang est bleu ou doré

Tôt au tard aussi terminent
Par leurs propres vers rongés.
C’est la loi qui détermine
Qu’on est tous à égalité.

Paquita