Berceuse pour l'aïeule vieillie.
Meurs, meurs, aïeule vieillie,
L'enfant attend près de lÃ
Fouillant déjà le matelas
A récolter moindre roupie.
Lâche donc ta main chenue
De ce linceul obstiné,
Voile ton regard miné
Par ta vie ressouvenue.
Tu t'entêtes, cyanoses
A tirer du drap les plis
Et du prêtre le surplis
Avant que tu t'ankyloses !
Ton annulaire il me semble
Refuse que je t'éponge
Ton alliance mais je ronge
Le doigt et je désassemble !
Meurs, meurs, aïeule vieillie,
L'enfant te triturera,
Dents en or et cetera,
Jusqu'Ã mollir en bouillie
Que Grodele me pardonne ce pastiche de sa très jolie "berceuse pour l'enfant joli"