Les coeurs anesthésiés...
Des courants aux reflets lunaires ondulent de remous,
Tandis que le vent gonfle la voile de leur amour,
Leur lèvre sont jointes et savourent l'écume de l'autre,
Ils ne voient plus le ciel qui à l'horizon se vautre.
Des étoiles dans les yeux et du sel dans la gorge,
Des vagues en caresses quand l'air manque à leur décor,
Ils ont perdu la raison à trop vouloir graver leur nom,
De la passion au désespoir, il n'est parfois qu'un soir.
Ils sombrent en navire dans le flot des amours morts,
Leur cœur anesthésiés battant stupidement à tort,
Le toucher de leur lèvre pour ultime prière,
N'est que poussières de cendres échappées de leur enfer.
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" Laisser crever c'est pas un crime quand on est économiste" D.Saez