Par ici les hivers
Par ici les hivers furent doux autrefois
Tout comme l’an passé, celui-ci est sournois.
Un souffle d’air glacé transperce mon manteau.
Je relève mon col et je courbe le dos.
Un automne discret , sur la pointe des pieds,
A balayé les feuilles et dénudé la terre
Laissant jardins et champs désormais récurés
Tout prêts à affronter froidures et misères.
Et me voilà transie et perdue , aux abois.
La tempête forcit, malgré mon désarroi
Je tente d’échapper à la force démente..
Hélas ! il faut quand même affronter la tourmente.
Quelques arbres par terre, quelques toits arrachés.
La tempête a fait rage, elle n’a pas tué.
Du moins pas cette fois , mais ce n’est pas fini.
Désormais les hivers sont bien longs par ici.
papagena
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