Ce matin de printemps, un jeudi d’un treize Mai,
Je me suis réveillée à sept heures de matin,
Comme chaque jour, que Dieu me prête, le ciel j’ai salué,
J’aperçus des petits moutons en grandes multitudes,
Ils avaient l’air soucieux et rempli d’inquiétude.
Ils se déplaçaient rêveurs, pas comme d’habitude,
Se dirigeant vers la mer du Nord d’Allemagne,
Pourquoi ces petits nuages ont pris cet itinéraire !
Et non pas par la grande bleue méditerranéenne.
Par le détroit de Gibraltar qui les conduisaient à Cadiz Espagne !
Curieuse je les ais questionnés, mais d’un air asséchés,
Aventureux ils m’ont répondu d’un ton ravagé et austère,
Nous sommes libres de choisir nos endroits et nos repaires ;
Nous exécutons les ordres du créateur de la terre,
C’est lui qui décide où nous devons atterrir dans l’air,
Le climat de chaque région et pays, l'ambiance, l’atmosphère,
De votre réflexion Madame, nous n’avons rien à y faire !
Nous suivons le chef nuage commandé par le vent léger,
Sans nous poser trop des questions, nous l’obéissons,
Car nous sommes nuages frères dans toutes les situations,
Pour le pire et le meilleur et dans toutes les saisons.
Les petits comme les grands, nous accomplissons notre mission,
Toujours unis dans l’année, ensemble nous voyageons,
Dans tous les pays et dans toutes les régions,
Dans chaque endroit si nos voyons sécheresse des sols,
Par sentiment d’amour tristement nous pleurons.
Mais pour certains, comme pour les cultivateurs,
Notre présence leur rend infiniment heureux,
DĂ©licatement avec nos larmes nous arrosons,
Leurs récoltes et ainsi se multiplierons ;
A chaque endroit son tour, nous n’avons pas de prédilections,
A vous nourrir Ă tous les terriens, nous pensons en toutes saisons,
Nous sommes des nuages rempli d’amour pour vous rendre heureux,
Nos yeux sont remplis des larmes et nous larmoyons de bonheur
Paquita